Un épisode qui vaut essentiellement pour la confrontation émouvante entre la vieille dame et Elizabeth, pour le reste c'est du The Americans classique, c'est pas mal quoi mais on attend que ça bouge plus du coté de Paige.

La confrontation du héros à ses choix est cruciale mais souvent casse gueule.

The Americans relève le défi dans le pur esprit de la série.

J'ai bonne espoir que cette série rejoigne avec cette saison les meilleurs sans avoir encore atteint tout son potentiel. La suite s'annonce décisive pour que The Americans laisse une emprunte durable.

Quelle joie d'être au premières loges :)

Dans les séries d'anti-héros, il y a toujours ce moment où le personnage principal est confronté à sa propre moralité (l'avant dernier épisode de "The Shield", la conversation avec Hank dans "Breaking Bad", etc).

C'est ce qu'il se passe dans cet épisode entre Elizabeth et cette vielle femme interprétée par la magnifique Lois Smith. C'est d'autant plus surprenant que c'est complètement inattendu. Cela pourrait presque être un épisode huit-clos tant la tension est portée sur les échanges entre les deux personnages.

"Do you think doing this to me will make the world a better place?" -Betty

"I'm sorry, but it will." -Elizabeth

"That's what evil people tell themselves when they do evil things." -Betty

On est renvoyé directement face à nos contradictions, à nos propres croyances et à celles des autres personnages : Philip qui menace Gabriel pour protéger sa famille, Stan et Oleg qui font n'importe quoi par amour et le jeune Afrikaner Hans qui tue "for the good cause".

J'attendais depuis le début de la série, un épisode qui justifie la grandeur de celle-ci. Le genre d'épisode que tu peux montrer aux personnes qui ne regardent par le show pour les convaincre. Nous y sommes enfin arriver et je sens encore que la série peut largement, même très largement s'améliorer. Cette saison est complètement dingue.